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Lorsque Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a annoncé sa retraite imminente au mois d’août, il a annoncé à ses employés et aux investisseurs qu’il se retirerait d’ici 12 mois. Toutefois, compte tenu des bouleversements qui secouent le géant de l’informatique de Redmond et de son offre de 7 milliards de dollars visant à acquérir la division matériel de Nokia, il semble que le conseil de la société évolue plus rapidement que prévu. Citant des sources proches du conseil d’administration de Microsoft, Bloomberg a annoncé jeudi que la société avait l’intention de recruter le remplaçant de M. Ballmer d’ici la fin de l’année.

Bien que Microsoft n’ait pas encore fait de commentaires officiels sur les candidats potentiels, des sources signalent que de nombreux hauts dirigeants sont à l’étude, notamment Alan Mulally de Ford. Les cadres actuels et anciens de Microsoft, tels que Paul Maritz, Tony Bates et Stephen Elop, se disputent également le poste.

Bloomberg indique que le nombre de candidats a considérablement diminué depuis le début de la recherche, il y a deux mois, et que le moment de l'embauche dépendra des négociations en matière de rémunération finale ainsi que des stratégies de départ des candidats extérieurs.

On pense généralement que le départ de M. Ballmer de Microsoft est lié à l'incapacité de la société à faire face à la concurrence dans le secteur de plus en plus important de la téléphonie mobile. Leurs rivaux Google et Apple ont marginalisé les produits et services de Microsoft dans ce domaine, et les initiatives très médiatisées de la société telles que Windows Phone et Surface n'ont jusqu'à présent pas réussi à s'imposer de manière significative sur la plupart des marchés.

Le successeur éventuel de M. Ballmer ne sera que le troisième PDG de l'histoire de la société. Le président et fondateur du conseil, Bill Gates, a dirigé Microsoft depuis sa fondation en 1975 jusqu'au début des années 2000, suivi du mandat de M. Ballmer depuis cette date.

Le conseil d'administration de Microsoft aurait hâte d'engager un nouveau directeur général d'ici la fin de l'année